La rencontre a débuté par un rappel des chiffres-clés sur la dépression périnatale, qui touche entre 10 et 20 % des femmes au cours de la grossesse ou de la première année après l’accouchement. Les intervenantes ont insisté sur l'importance de briser le silence autour de cette problématique, souvent amplifiée par les attentes sociales liées à la maternité.
Un quiz interactif a permis de rappeler des faits marquants, notamment que le suicide est la première cause de mortalité maternelle en France dans l’année suivant l’accouchement, représentant 17,3 % des décès maternels.
Les discussions ont mis en lumière les facteurs de risque (antécédents de troubles psychiques, précarité, isolement, etc.) et les symptômes à surveiller. Ces éléments sont cruciaux pour orienter rapidement les patientes vers des dispositifs de soutien, avant que leur état ne s’aggrave.
Parmi les outils présentés, l’entretien prénatal précoce a été particulièrement valorisé. Proposé dès le quatrième mois de grossesse, ce rendez-vous centré sur l’écoute des parents permet de détecter les vulnérabilités et de mettre en place des mesures adaptées. C’est un moment clé pour anticiper et prévenir les difficultés, tant sur le plan psychologique que social.
La soirée a également été l’occasion de présenter les ressources disponibles sur le territoire, telles que :
Les professionnels présents ont insisté sur l’importance d’une vigilance collective. Chaque acteur de santé, qu’il soit médecin, sage-femme, pédiatre ou pharmacien, a un rôle à jouer dans le dépistage et l’accompagnement des mères en détresse.
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